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Eh oui, déjà repartis à l'autre bout du monde... dans le Cotentin

dimanche 29 mai 2016

27 et 28 mai à Guayaquil


Notre journée de transfert le 26 mai entre Rio et l'Equateur s'est bien terminée comme décrit précédemment... Pas de blocage de dépôt de kérosène par ici., les avions circulent sans problèmes...

On débarque à l'aéroport de Guayaquil sous une chaleur franche et tropicale, ça nous met dans l'ambiance. Comme nous le dit notre hôte en nous accueillant: "welcome to the jungle!"
Un taxi nous a déposé dans notre guesthouse, située dans le quartier historique préservé du centre ville de Guayaquil, et nous découvrons une maison très grande, colorée (comme toutes celles de ce quartier), des hauteurs de plafond immenses, des chambres spacieuses, des parquets anciens, une déco "artistique-bohème", et des fenêtres qui se résument à des volets qui s'ouvrent sur des moustiquaires.


















La maison est aussi ouverte sur l'extérieur car elle s'appuie directement sur les pentes rocheuses, la cuisine et le salon sont donc abritées mais communiquent avec le dehors.




Nous apprenons que la maison sert aussi de scène de théâtre occasionnelle, dans des spectacles qui sont produits par notre hôte accueillant. Il nous fait faire un petit tour du quartier en nous ciblant les choses intéressantes dans un anglais plus que parfait (est-ce la fatigue de la journée passée dans les avions après un lever très précoce? on ne capte pas tous les détails... On a dû s'habituer à entendre plutôt de l'espagnol !!)

On ne prolonge pas la soirée malgré les bars attirants, qui promettent des rafraichissements, et dont s'échappe de la musique entrainante... La fatigue est bien présente et on s'écroule rapidement.

Le lendemain 27 mai, après un petit déjeuner banane-toasts-oeufs brouillés, on peaufine 2-3 détails d'organisation (suite de voyage, inscriptions collège, prévision d'achat de voiture...), puis on va tester notre résistance à la chaleur dans les rues de Guayaquil.




On commence par un tour du quartier "Las Peñas" dans lequel nous logeons: un escalier de 444 marches mène à un phare qui domine la ville et le fleuve Guayas qui la  traverse.
On découvre les premiers vendeurs de "agua agua" (prononcer wouah wouah), qui fleurissent à chaque croisement et dans chaque site un peu fréquenté.







D'ailleurs, on comprend vite à quoi ils servent, car le quart d'heure passé au soleil pour monter jusqu'au phare a suffi à nous lyophiliser tels des sachets de minute soupe. On corrige donc notre erreur de débutant en repassant par la chambre pour emporter une bouteille d'eau.

On continue notre découverte de la ville par la promenade du "Malecon", qui borde le fleuve du quartier de las Peñas jusqu'au sud de la ville. Le front de fleuve a été très bien aménagé récemment, et on déambule de manière très agréable à travers des jardins, sur les quais, au milieu de jeux et monuments, et à l'ombre des arbres ou des auvents disposés régulièrement.
















Tout ça toujours au son des vendeurs de "agua agua". Beaucoup de gens profitent de cette belle promenade et de ses installations. Les familles sont  nombreuses, les parents jeunes (voire très jeunes) et les enfants typés du côté des Andes "peau mate-cheveux noirs" sont particulièrement beaux et souriants. A côté d'eux, on doit les intriguer un peu car on se sent dévisagés, sans méchanceté mais avec curiosité !
En voilà un qui a oublié de s'hydrater !!!


















On quitte momentanément le fleuve pour entrer plus dans le centre ville, qui regorge d'églises joliment restaurées. On atteint le "parc des iguanes", qui, comme son nom l'indique, est un petit parc de verdure dans lequel on voit de nombreux iguanes. Ces drôles d'animaux rescapés de la préhistoire raffolent apparemment de laitue ! On évite au passage de rester trop longtemps sous les arbres qui regorgent de pigeons...


Encore une qui n'a pas lu l'écriteau: NO TOCAR LAS IGUANAS !!



En recherchant un endroit où manger le midi, on est confronté à un problème qu'on n'avait pas anticipé: les distributeurs automatiques n'acceptent pas de nous donner des sous... (du dollar US en l'occurrence). On croit à une erreur, on en teste une bonne dizaine mais rien à faire ! Et forcément,  les restos n'acceptent que les espèces. Après un peu de recherche, on trouve une chaine de resto un peu "moderne", qui accepte la carte bleue, mais au moment de payer (une fois la commande passée bien sûre) le terminal de carte refuse la nôtre...
Pour faciliter les choses, c'est jour ferié aujourd'hui, et veille de week-end, donc inutile d'espérer entrer dans une banque pour s'adresser à un guichet, car tout est fermé!

Bon, on vous passe les multiples interrogations suite à toutes ces démarches qui nous ont pris un certain temps... Après un aller-retour à la chambre pour récupérer la 2è carte bleue, on arrive à payer notre repas du midi (ouf, la faim commençait à se faire sentir à 15h30...), et même à faire quelques courses dans un supermarché pour les repas du soir.




On termine notre petit tour dans la ville avant de rentrer par le chemin des écoliers, moins fréquenté que le Malecon. Et on retrouve notre chambre, où on termine l'après midi par une séance devoirs , et une douche bienvenue.

Le lendemain matin du 28 mai, le but principal de la matinée est d'arriver à obtenir des dollars. Après un mail à la banque, (très réactive) qui nous promet que le problème d'acceptation de carte est résolu, et la lecture de quelques blogs qui nous apprend que l'accès aux espèces peut être problématique parfois ici, on reste confiant.



Petit déj, quelques jeux, on repart sur le Malecon, et on réussit effectivement à obtenir des sous pour payer notre chambre qu'on quitte demain !

Allez, faites tourner la planche à billets verts !!


Rassurés, on se consacre à la poursuite de l'exploration du Malecon, ses points de vue, ses fontaines, son horloge mauresque...
Cette déambulation se poursuit à vitesse modérée du fait de la chaleur, et sera entrecoupée par la pause midi, ainsi que les pauses - écran, devant les télé régulièrement disposées dans les magasins qui retransmettent la finale de la ligue des champions... Viva Madrid!


Nous, on était pour le Real... et on a gagné !!

















On rentre en fin de journée se mettre au frais (relatif) de la chambre, et préparer les bagages.
Nous quittons demain Guayaquil pour aller à Cuenca, situé plus haut dans les Andes, donc on s'attend à une baisse des températures.

Dr Snoop Doogy Tim est dans la place !!!



Les étapes se feront toujours en bus ici en Equateur, et on suivra en gros une direction du sud vers le nord pour rejoindre la capitale Quito.

A bientôt pour la suite des aventures équatoriennes ...




jeudi 26 mai 2016

Bilan Rio



Nous avons passé une semaine dans la "cité merveilleuse" de Rio, à la découverte de cette ville mythique des cariocas...
Sans résumer tout à la météo, ni jouer les blasés ou les difficiles, le temps mitigé ( assez gris, pas très chaud) influe pas mal sur les sensations durant notre séjour, et sur les possibilités d'excursions: nous n'avons pu nous baigner qu'une seule fois.



















Comme à Santiago ou Buenos Aires, la pauvreté est bien visible et on la croise dans les rues et les différents quartiers.
Est-ce d'avoir lu partout que la ville peut être dangereuse? Est-ce parce que la nuit noire était présente dès 17h30? Est-ce d'avoir subi un arrachement-étranglement de collier en plein jour en pleine rue? Est- ce d'avoir pas très bien dormi du fait du bruit ambiant ressenti depuis l'appartement? Est-ce de ne pas parler un seul mot de portugais et de se sentir ainsi "phonétiquement" isolé, et sans recours pour marchander, comprendre, discuter?





















Le fait est que nous ne nous sommes pas sentis complètement à l'aise ici. Et qu'on aurait aimé découvrir cette ville et sa région peut-être dans de meilleures conditions (météo, repos, brasilophones pour nous guider??)...

Mais reconnaissons-le tout de même, la ville est vraiment magnifique, et unique dans son mélange de jungle, de plages et d'urbain.



















On a aimé : la caïpirinha, les repas au bar du Mineiro, la baignade à Copacabana, les restos au kilo, la conduite sportive des chauffeurs de bus (une fois qu'on est bien assis dedans !), la vue sur la ville depuis le pain de sucre,  le prix modique des visites (musées, bus, jardin), l'escalier coloré, les fruits frais à gogo, la non insistance des marchands de plage qui te laissent tranquille si tu dis non (une seule fois suffit!), la halte verte du jardin botanique,




On a moins aimé : la perte du bracelet d'Ilona dans les vagues, la difficulté de communication pour les non portugophones, le bruit des bus au pied de notre immeuble jour et nuit, le besoin de se sentir sur ses gardes en permanence, le vol du collier malgré ça, les nuages sur Corcovado,




du 23 au 26 mai: Rio...

Au lendemain de cette dernière journée bien riche, on décide de profiter du temps gris revenu pour rester tranquillement ce matin à l'appart. Au programme, quelques devoirs (déclinaisons latines pour Arthur, satanées fractions pour Ilona, écriture et nombres pour Timéo), la préparation de la suite du voyage (recherche de chambres d'hôtes pour l'Equateur et Cuba) et révision de nos acquis en Espagnol pour les parents.

On sort à midi pour trouver un resto au kilo. Celui qu'on essaye est assez moyen, mais on réussit à se nourrir correctement. On effectue une promenade digestive dans notre quartier, on repasse par l'escalier Selaron (qu'on trouve vraiment très joli), puis on tente vainement d'accéder au Parc des ruines.





On trouve bien le lieu, mais l'attitude du gardien à l'entrée, qui remet un cadenas sur la porte dès que les agents d'entretien sortent une poubelle, nous fait dire qu'à priori c'est fermé aujourd'hui...
On repart tranquillement vers chez nous, quelques gouttes nous accompagnent à notre retour des petites courses qu'on vient d'effectuer.



Le rayon de soleil de cette journée viendra de notre fin d'après-midi, où après quelques manipulations et conversions de fichiers, j'arrive enfin à projeter sur notre grande télé le dernier blockbuster en date: Les aventures de Rabbi Jacob. Cerise sur le gâteau: tout comme les enfants, Anne prend plaisir à (re)découvrir cette œuvre, l'ambiance générale fait oublier cette impression de grisaille qui flotte sur la ville depuis ce matin.

Silence !!! Rabbi Jacob, il va danser !!!



Le lendemain, notre programme est assez flou, seule certitude: on retourne manger au Bar Do Mineiro ce midi. On adapte les quantités ingurgitées au petit-déjeuner, puis on part à pied à proximité de notre quartier.


école militaire
















On passe à proximité d'un sambadrome. Il s'agit de gradins en béton qui se font face, séparés par une grande avenue (aujourd'hui en travaux, comme une partie de la ville). Cet équipement sert au carnaval, pour le défilé des chars. Vide, c'est pas très impressionnant, plein à craquer, ça doit être une autre ambiance !!!

Samba... de Janeiro !!!



On remonte tranquillement, on emprunte un tunnel assourdissant, mais néanmoins pratique pour éviter de trop gros détours, puis on va s'installer à notre resto.


livraison de pharmacies















On prend un peu moins de nourriture, on garde les jus et la Caïpi (bien sûr !!), on craint de devoir prendre un dessert... mais une fois les assiettes terminées, finalement, on a le ventre plein.
Promenade digestive au Musée Historico Nacional, qui retrace, assez logiquement vu son nom, l'histoire riche du Brésil, de sa découverte au 16ème siècle jusqu'à nos jours, en expliquant et mettant en scène ses liens forts avec le Portugal. Beaucoup d'objets, de toutes les époques, pas grand monde dans le musée, la visite est agréable... mais passe trop vite, on est arrivé un peu tard, le musée ferme à 17 heures.





pour les amateurs de belle chignole !!!






















Retour à l'appart, manger, dodo (avec le bruit des bus, mais on a du mal à s'y habituer).


Mercredi, dernière journée pleine à Rio. On nous promet un temps bien ensoleillé, donc on fonce pour découvrir le Jardim Botanico.



De grandes allées, des cactus, des grands arbres, des orchidées, des petits singes qui se promènent, quelques ruches... c'est grand, c'est bien fait, on en profite. Seule la zone amazonienne est en travaux, ce qui la rend inaccessible car très boueuse.... et donc assez fidèle à la réalité. Tout ça se fait sous l’œil lointain du Corcovado, qui doit voir flou, car les nuages sont finalement assez présents.











On ressort du jardin, on prend la direction du quartier Leblon/Ipanéma. Le quartier est plutôt riche, ça se voit dans les magasins, les tenues vestimentaires des gens qui prennent leur pause du midi, les immeubles propres et bien tenus.... On peine à trouver un resto au kilo, les minutes défilent, et les humeurs rejoignent l'estomac, à savoir dans les talons !!! Heureusement, on finit par trouver ce qu'on cherche, la cuisine est très bonne, très variée, pour un prix correct.... On a eu chaud !!!
Puis, on part vers la célèbre plage. Du vent, un soleil plus que discret... seuls quelques forcenés du torse nu/plaquettes de chocolat/tatouage font les beaux. Pour le reste, la baignade est interdite à cause des gros rouleaux qui déferlent.


dernier coup d’œil sur Copacaban





























Certains surfeurs en profitent, nous on est un peu déçu, et on a presque un peu froid. Mais on ne brave pas l'interdiction, car globalement, il n'y pas personne dans l'eau. On marche un peu le long de la plage, puis on reprend un bus pour chez nous. La circulation est au pas, on met 1h30 à retrouver notre appart.

On prépare les bagages, on vide le frigo et on se couche tôt.


le bilan des tests de la semaine....

Aujourd'hui, le réveil est mis à 3h43 précises. Notre avion décolle à 6h40, on a réservé, via notre logeuse, un taxi à 4 heures. On arrive sans encombre à l'aéroport, on s'enregistre, et on s'aperçoit que pour le vol vers Santiago, on a 5 places séparées !!  Après quelques arrangements, on regroupe Anne, Tim et Ilo. Arthur se retrouve tout seul, et moi aussi quelque rangées plus loin. Les autres passagers vont apprendre à nous laisser passer pour les toilettes, les prêts de liseuse et de tablette. 

1er vol sans encombre, l'arrivée sur Santiago avec vue sur l'Aconcagua est magique (c'est sûr on reviendra !!). Puis, on attend notre correspondance pour Guayaquil, après nous être séparés des ciseaux qu'on avait gardé avec nous dans le 1er avion, mais qui n'ont pas passé le contrôle pour le 2nd !!



Finalement, 2ème vol sans encombre, si ce n'est un petit Matéo de 4 ans, qui ne tenait pas en place, enchainant les caprices et les pleurs, et pendant 4h30 c'est un peu long. Arrivée à notre chambre d'hôtes qui, comme à Buenos Aires, est tournée vers le milieu artistique... il faut croire que ça nous correspond bien !!

On a maintenant 7 heures de décalage avec la France, ce qui nous surprend, vu que depuis notre 1er passage par Santiago, nous en avions 5... nous avons donc perdu 2 heures, on ne sait où !!!